vendredi 23 novembre 2012

victus

quand tu envoies un texto dont tu sais qu'il sera l'ultime
quand tu fais le dernier pas parceque tu crois diriger ta vie
quand tu sais que tu ne peux pas et que d'abord "c'est moi qui décide"!
quand tu as pris de l'avance car compris que c'était impossible
quand tu as déja tout discuté, que tu arrêtes les compromis
quand jamais plus tu ne veux sentir refluer ta bile.

et quand sonne une réponse que tu exècres d'imaginer lire
quand le téléphone textote une explication inaudible
quand il te renvoit à l'inaccessible
quand ton coeur commence à cogner alors qu'il est inutile
quand tes mains commencent à trembler sans te prévenir

Tu te demandes si un jour, toi aussi tu seras le capitaine de ton âme...


samedi 3 novembre 2012

des défenses

Alors aujourd'hui ce sera pathétique, ce sera... et bien ce sera encore une rengaine didinienne!

Il sera question d'un garçon.
Un garçon flou, pas tout à fait vaporeux mais presque.
De quelqu'un du genre "loin des yeux loin du coeur".
Enfin, niveau coeur ce n'est pas tout à fait comme s'il en était question car j'ai décidé très fermement de ne plus impliquer le mien dans quoi que ce soit de charnel à moins que cela ne soit signé par le sang ET le crachat!

Il est donc question de la chair d'un garçon!
Un garçon-à-chair donc, qui réussi néanmoins à m'entrainer dans ce **tain de jeu du "suis-moi j'te fuis, fuis-moi jte suis"!
Et j'enraaaaaaage carrément de ne pouvoir m'y soustraire!

Par quelle diablerie moi qui, ô combien sait ce que je ne veux pas, m'empêtrais-je continuellement dans des relations par trop indépendantes?
Pourquoi cette sorte de mâles intouchables, fiers et si lointains pique-t-elle tant ma curiosité cardiaque?
Une race de couillu sur piédestal, occupée et acharnée... que je voudrais m'arnacher.

Malgré moi, je tombe sur le challenge, alors que je ne souhaite que l'évidence!
Alors je joue bien sur. Mais jusque là, j'ai toujours perdu, alors pourquoi m'escrimer?
Peut-être une trop grande pratique à feindre l'indifférence m'a-t-elle ensorcelée et de laquelle je ne puis plus me libérer...
Peut-être le dégoût que m'infligerait à moi-même l'idée de faire une scène...
Qui sait... en tout cas pas moi!!

Serais-je une engeance de femme à peaux de bêtes trainée par la queue de cheval jusqu'à l'antre de la grotte, puis délaissée pour les belles défenses d'un mammouth préhistorique?

Moi aujourd'hui je voudrais bien être un mammouth!

vendredi 2 novembre 2012

words' power

Comment faire pour être utile, vraiment aider quelqu'un de proche en proie à une grande tristesse?
Comment ne pas envahir, ou au contraire trop se taire?
Comment ne pas radoter de banales incantations impersonnelles?
Comment ne pas devenir plus affligeant que l'affliction déja éprouvée?
Bref, comment ne pas être maladroit?

Alors certains diront qu'il suffit juste d'être là...  hum... mais "être là"... ça se traduit comment au juste?
D'autre encore prétendront qu'il faut "partager la peine"... hum... mais comment partager une autre peine que la sienne ?
On peut aussi demander comment aider! Mais les gens en grande souffrance savent-ils eux-même ce qui pourrait les soulager?!

La perte d'un être cher est autant dans la nature des choses, que la tristesse est naturelle...
Face à tant de nature, il faut donc suivre son instinct...
Et les mots ayants remplacé l'instinct, la seule chose valable serait donc de parler.
Le truc, c'est qu'il parait également qu'on peut parler avec les mains et avec les yeux...

Il parait qu'il faut juste faire de son mieux.
Il parait que ça vient naturellement... hum... il parait bien des choses à mon avis!

pour croquer